Rabot japonais Miki Hira Kanna

Tout comme les scies japonaises, les rabots de pays au soleil levant s'utilisent en tirant vers soi et non en poussant. Pour augmenter la profondeur de coupe, il suffit de frapper sur le nez du rabot avec un maillet. À l'inverse, on tape sur le talon de l'outil pour diminuer cette profondeur. Attention à ne pas frapper sur la semelle pour ne pas l’endommager.

Ce sont des rabots avec une durabilité et une résistance à l'abrasion supérieures. Ils sont particulièrement indiqués pour raboter les essences dures et la lame en acier rapide produit par la métallurgie des poudres (PM HSS) est deux fois plus durable que l'acier «Blue Paper».

Ce sont d’excellents rabots pour fabriquer des meubles ou des instruments de musique. La qualité du fer leur permettent de travailler les matériaux difficiles comme les bois exotiques, les produits laminés ou stratifiés. Ce sont des rabots faciles à utiliser et les fers peuvent être facilement réaffûtés avec une pierre à aiguiser artificielle. 

Idéal pour le travail des essences dures. L'angle abrupt du fer (45° au lieu de 40) réduit le risque d'éclatement quand la veinure est à contre-sens. 

ATTENTION : les rabots japonais sont tout à fait comparables dans l’usage aux rabots européens, un tranchant affleurant d’une surface plane. Toutefois, là où les européens considèrent le corps du rabot comme l’élément central et les lames comme un consommable, c’est tout l’inverse pour les japonais. Ainsi, la lame est l’élément central du rabot et le corps (dai) le consommable. Ainsi les rabots sont livrés "finis à 90%" et il est attendu que l’utilisateur réalise les ajustements finaux ! On vous explique comment faire en détail ICI